Guilde L.O.U.P.S
Informations Générales :
Devise : Lorsque l’espoir des uns s’essouffle, le notre surgit et hurle Recrutement : Cette guilde recrute ! Activités de la guilde : Combat entre royaumes (RvR) "Combat entre joueurs (PvP)" Combat contre des monstres (PvE) Artisanat et commerce Roleplay |
Description & Charte :
Introduction : Espoir
Le jour se lève doucement sur Coronet. Coronet, capitale de Corellia, l'une des planètes fondatrices de la République Galactique, connue à travers toute la galaxie pour ses chantiers navals stellaires et ses industries militaires. Dans la lueur encore diffuse, où la fraîcheur vivifiante s'empare des âmes égarées loin des premiers rayons de soleil, un premier contingent militaire, envoyé par le Sénat, débarque pour faire suite aux récents évènements. Beaucoup sont venus les accueillir, d'une façon ou d'une autre et déjà, la foule se presse derrière les barrières délimitant une zone de sécurité. La population de la ville est venu en famille pour observer l’imposant défilé des soldats armés jusqu’aux dents et de leurs engins de destruction, qui paradent au sortir d'un destroyer stellaire. Certains sont venus par curiosité, d’autres pour protester et dire leur colère d'avoir du attendre si longtemps pour, qu'enfin, un signe de la République leur soit adressé. D'autres encore, sont venu dans l’espoir, que ces soldats viendront rétablir l’ordre, permettre d'éviter le pire et chasser, loin, toutes les peurs qui dictent aujourd’hui leur vie.
- « Viena ! » s’exclama une jeune femme poussant un berceau, en retrait de la foule des spectateurs qui se pressaient en une masse grouillante derrière les cordons de sécurité.
- « Aina ! Alors toi aussi tu es venu voir le débarquement ? »
- « Oui, comme tout ce monde je crois… ça amène un peu d’espoir » répondit Aina avec anxiété.
- « Oh mais tu es venu avec ton p'tit bout ! » Elle se pencha sur le berceau que poussait Aina. « Comme il est mignon… il est a-do-ra-ble ! Regarde Reiko, regarde ! J’espère que le notre sera aussi beau ! Ca va ? Il ne te mène pas trop la vie dure ? lui lança Viena.
Aina sourit largement en couvant son bébé du regard. - « C’est un vrai p’tit ange, les nuits sont rudes, mais il est craquant… alors on ne peut pas lui en vouloir ! » Elle regarda vers le défilé, partiellement masqué par la foule. «J’espère que l’avenir sera meilleur pour lui… »
- « Tu verras Aina, maintenant que la république envoie l'armée, les choses vont s’améliorer… bientôt, nous serons en sécurité… et le calme va revenir… nous pourrons, à nouveau, nous promener, sans peur, dans les rues…» affirma Viena avec espoir mais sans réelle conviction.
- « Et toi Reyko qu’en penses-tu ? » lança la jeune maman à l'attention du compagnon de son amie.
Un peu surpris, l’homme qui avait les yeux braqués sur l’approche atmosphérique d'un second destroyer dont les réacteurs produisaient ces halos bleutés, reconnaissables entre tous, dans le ciel, fixa alors Aina, d’un air perdu.
- « Hé ho, Reiko tu es dans les nuages ? Que penses-tu de tout cela ? » réitéra t-elle.
- « Moi… ? » demanda le jeune homme en serrant un peu plus Viena par la taille. «… et bien… je… enfin… » bafouilla t-il « Oh… c’est certain… ça va s’arranger… la République ne nous a pas abandonné s’en est la preuve… ses soldats vont rétablir l’ordre c’est… »
Un bruit assourdissant éclata dans l’air et secoua jusqu’aux murs des immenses immeubles dont les vitres explosèrent. La foule, à l’image d’Aina et Viena, hurla et se mit à regarder partout autour d’elle pour chercher l’origine du vacarme.
- « Qu’est ce qui s’est passé ? » interrogea Viena qui, titubant un peu, se raccrocha à Reiko.
- « Je ne… »
Une gerbe de lumière aveugla le petit groupe et toutes les personnes alentours, accompagné d’un bruit de tonnerre. Les spectateurs furent soufflés par l’explosion, des bancs arrachés volèrent par-dessus la foule, un pan d’immeuble s’affaissa sur la rue en blocs de permabéton de plusieurs tonnes, alors qu'un épais nuage de poussière plongea tout le monde dans l’obscurité. Le brouhaha fit place au silence, un silence de mort, un silence qui présageait le pire. Alors que la poussière retombait doucement, on entendit les premiers gémissements, les premiers hurlements de douleur, les cris d’appel au secours. Des ombres chancelantes animèrent peu à peu, le brouillard de poussière encore trop épais pour y voir clair. Elles tentaient de se relever, difficilement, de faire un premier pas dans les décombres qu’elles ne pouvaient pas voir. Certaines chutèrent, d’autres restèrent figées, comme pétri de peur. La lumière perça doucement, faiblement et on commença à distinguer à quelques mètres devant soi. Viena, assise au sol, tenta de se relever, mais en vain. Il lui semblait que ses jambes ne portaient plus, son visage maculé de sang sur lequel la poussière venait se coller, lui donnait une apparence cadavérique. Plus loin, Aina déjà debout, les jambes tremblotantes, les mains sur les genoux, alternait toux et vomissements.
Un homme hurla un nom qui glaça le sang de tous ceux qui avaient repris leurs esprits, un nom qui n’était pas le leur, un nom qui acheva de les ébranler en rappelant à leurs souvenirs confus, que beaucoup d’entre eux étaient venus en famille. Alors, les regards commencèrent à se croiser, puis, vint un sentiment de panique qui envahit chacun d’entre eux et les yeux s’affolèrent pour chercher en tout sens. Viena sentit son sang se glacer et un frisson d’horreur parcouru son échine quand son regard se posa à quelques pas d’elle. Il était là, gisant sans vie, le corps lacérés de plaies, dénudé, ses vêtements avaient brûlés, ses jambes arrachées offraient aux regards de tous, ses chairs déchiquetées. Viena aurait voulu hurler, mais aucun son ne sortait de sa bouche, des larmes perlèrent à ses yeux, un hoquet frénétique commença à secouer tout son corps, son regard perdu ne quittait plus son fiancé étendu au sol, gisant mort dans son sang, ouvrant un peu plus à chaque seconde le gouffre béant du désespoir qui venait de s’ouvrir en elle. Son cœur pris dans un étau, les muscles tendus à l’extrême, elle se cru mourir étouffé. Ses poumons encrassés ne semblaient plus vouloir absorber d’air, sa respiration bloquée par sa gorge nouée, la jeune femme devint blême. La solitude étreignit son être, elle se sentie abandonnée, seule dans l’univers, désemparée ; on avait arraché toute vie à son cœur et son âme offerte aux supplices de sa tristesse infinie, la plongeait dans un accablement qui la tétanisa.
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